À NOUS DEUX ;
Muse & Teodora. ♥

Un homme me courre après, il me fait peur, j'essaie de courir pour lui échapper, je ne veux pas tomber dans son piège, je sais bien qu'il me veut. Je courre dans la rue, pieds nus, en sous-vêtements, il fait nuit et je me cache dans un buisson. J'ai le coeur qui bat la chamade. Soudain, j'entend une sonnerie sortie de nul part, je regarde autour de moi pour savoir ce que ça pourrait être mais ne trouve rien, c'est une chanson que j'adore, une chanson qui me rappelle tant de souvenirs avec Muse, ma soeur de coeur. Cette chanson, c'est toute mon enfance. Cet homme dont je ne voyais pas son visage s'approcha de moi, il me prit les mains mais je ne le reconnut pas.

Je me réveille en sursaut, j'au chaud partout et mon coeur bat à en rompre. Cela me soulage de savoir que ce n'est un cauchemar et que c'est maintenant fini. Je descend vite de mon lit pour aller chercher le téléphone qui sonne. C'est neuf heures et demi et je parie que c'est Muse qui appelle. « Allô ? » « Titi, on se voit à la plage dans une heure, je t'aime. » « Muse, oui mon amour. A tout. Je t'aime. » Je l'avais bien dit, c'était bien Muse. Elle appelle toujours à cette heure-là, il fallait que je me dépêche, que j'aille manger un truc et m'habiller. Je traversais le couloir pour aller à la cuisine, je me servis une tartine et la mangeait. Après avoir fini tout ça, direction la salle de bains. Je n'étais qu'en sous-vêtements, pourtant je savais bien qu'il n'y avait que ma meilleure amie qui était là, personne d'autre. J'enfilais mon maillot de bain Gucci, mes tongs et attrapa mon sac à main Valentino ainsi que mon Blackberry, je regardais l'heure, dix heures et quart. Je n'étais pas en retard.

Arrivée à la plage, j'étais la première, cela ne m'étonne pas de Muse qui est toujours la première pour organiser quelqu'un chose mais la dernière qui est au rendez-vous, j'avais hâte de la voir, de rigoler et de discuter avec elle. En attendant son arrivée, mes Chanel sur les yeux je m'allongeais sur le sable, en maillot de bain.

Muse s'était réveillée ce matin dans ses draps blancs, elle avait ce sourire sur ses lèvres, ce sourire qui signifiait qu'elle allait passer une agréable journée. Il était neuf heure et Muse ne voulait surtout pas que Teodora soit en retard. Elle se précipita sur son Blackberry, patiemment, et quand Teodora décrocha, elle ne lui laissa pas le temps de parler qu'elle l'invita rapidement à la plage: " Titi , On se voit à la plage dans une heure, je t'aime. " puis elle écouta vaguement la réponse et raccrocha. C'était une façon de ne pas faire refuser à l'autre ses envies.

Muse alla prendre son temps pour déjeuner, elle prit juste un peu de lait car elle faisait très attention à ce qu'elle mangeait. Pour elle prendre un kilo c'était comme en prendre dix d'un bon coup. Secouant ses cheveux, elle retourna dans sa chambre, elle remarqua un jeune inconnu avec qui elle avait sans doute passée la nuit. Elle le réveilla sadiquement, elle prit un saut d'eau et lui renversa sur le visage. Celui-ci étonné se releva et la regarda furieux: " Allez dehors. Tu repenseras à notre folle nuit plus tard. ". Il essaya de lui attraper le bras pour la faire partir dans ses préliminaires. Mais elle le repoussa sans culpabilisé et le mit dehors en ajoutant " à la prochaine! ". Puis elle se dirigea vers sa salle de bain où elle passa au moins dix minute à se contempler devant le miroir. Sans honte, elle aurait pu crier à n'importe quelle personne qu'elle se trouvait à ce moment très précis magnifique alors qu'elle n'était pas encore maquillée. Elle aurait pu encore longtemps se regarder mais son blackberry détruisit l'harmonie qui c'était créée et Muse attendit plusieurs sonneries avant de répondre, histoire de se faire désirer. Est-ce un prétendant ? une amie ? Non , c'était sa mère: " Salut ma petite baleine protégée , mon koala des caraïbes, tu vas bien ? ". Sa mère était partit en France en voyage pour manifester pour l'écologie en tant qu'Hippie qui se respecte. " Mamaannn . Je t'ai déjà dit de ne pas me donner ces surnoms ridicules. Oui , je vais bien ! Mais je vais à la plage avec Teodora donc j'peux pas te parler. " " Ahhh ma fille, je suis contente de te savoir si bien accompagnée, toujours avec ton amie d'enfance. Maintenant que je te sais en sécurité je te laisse. Bisou mon petit canard des îles. " Quel ironie, Teodora et Muse ensemble était loin d'être une chose de sécurisante. Ensemble, elles étaient invincibles, ceux sont des copies, des sœurs de cœurs. Si elles s'entendent si bien c'est justement pour leur cruauté. Muse le savait bien, et jouait les garces avec Teodora, elle adorait çà. Honnêtement, Muse considérait Teodora comme l'une des personnes qui lui tiennent le plus à cœur, mais Muse considère aussi l'amour et l'amitié comme une faiblesse et ne montre donc pas ses sentiments. Notre petit cœur de pierre ne l'est peut-être pas tant que çà. Muse devait toujours être la plus belle, que ce soit avec des amies ou autres, elle voulait toujours être la meilleure, c'était une question d'estime. Elle prit son maillot de bain noir très bikini qui lui faisait une poitrine magnifique, mit un court tee-shirt gris par dessus et sortit de la salle de bain une fois prête. Elle était resplendissante: de son petit maquillage discret, ses cheveux parfaitement placés et ses jambes complétement à l'air. Elle mit ses spartiates, prit une besace en cuir marron et son blackberry et partit en direction de la plage qui était à côté.

Il était 10heure, elle devait être à la plage mais elle s'était arrêté dans un café pour acheté deux cafés à emporter. Elle n'en voulait pas vraiment mais c'était histoire de se retarder. En effet, Muse avait dans l'esprit de toujours être en retard, histoire de se faire désirer, de produire un effet d'attente, et d'être la star, comme à son habitude. Mais Teodora le savait, elles se connaissent si bien, tout comme Muse savait que Teodora était à l'heure. Quand elle arriva à la plage, elle avait bien vingt minutes de retard, elle s'approcha de son amie qui était assis sur le sable et dos à elle. Elle s'asseye à côté et lui tendit un café tout en disant: " Salut Biatch' . Je t'apporte un café, tu me pardonnes ? " . La réponse évidente était oui, et Muse le savait, c'est pourquoi elle ne laissa pas teodora répondre et lui dit: " Alors ma petite femme ? Côté garçon çà avance ? a moins que tu veuilles me parler de tes dernières vengeances ? ". Muse plissa les yeux en sortant son sourire d'ange, n'importe qui sur la plage pourrait croire que cette personne est parfaite et qu'elle parle des pauvres petits animaux. Mais qui pourrait croire qu'un sourire si magnifique pourrait cacher un caractère de peste.

Il fait beau et chaud aujourd'hui (...). Je parle de la météo comme si j'étais tombée amoureuse, ah ça non. Tombée amoureuse, plus jamais. Avec Leandro, de toute façon, ça va bientôt être fini, c'est fini depuis tellement longtemps. Il ne s'est même pas rendu compte que je le trompais, mais quel con ! Encore ce matin, j'ai fait attention que l'homme que j'avais dans mon lit parte juste avant que Leandro vienne me rendre visite. Je l'ai aimé, mais je ne l'aime plus. Lui ? Je ne sais pas mais ça m'est complètement égal.
Je m'assois en tailleur pour être en face de la mer, on dit la mer, mais c'est l'océan. L'océan Pacifique, et oui, nous sommes au Brésil, dans mon pays. J'allais attendre encore un peu de temps car je savais que Muse allait arriver encore en retard. Cette fille que j'aime le plus au monde aime arriver en retard, et je sais que là c'est le cas, c'est pour ça que j’attends comme une conne mais je ne lui en veux pas, je n'en voudrais jamais à ma Muse, jamais.

Après quelques minutes d'attendues encore et encore, j’entends enfin des pas derrière. J'ai une très bonne oreille et je peux entendre que ce ne sont pas des pas d'éléphants mais des pas de jeune mannequin magnifique, et donc je conclue que c'est autre que Muse. Elle me salue en m'appelant Biatch, comme à son habitude bien évidemment. Elle me tendit un café et me demande si je lui pardonne. Je prend le café et n'eut même pas besoin de répondre qu'elle me demandait comment ça allait côté garçons. Ça avance ? Oui, plutôt. « Chérie. Ça avance, de toute façon avec Leandro, c'est bel et bien fini. Je ne l'aime et ce gros con n'a même pas remarqué que je couche avec des autres. Je te jure. Et toi ? » Je rigolais de mon rire de garce, du rire que j’ai l’habitude d’avoir en la présence de ma sœur, c’est le rire qu’on a instaurés entre filles manipulatrices. Nous sommes en quelques sortes les plus belles. C’est pour cela que tout le monde nous appelle « les deux miss monde ». Je la regarde, elle est tellement belle cette fille. Les cheveux dans le vent, un léger coup de maquillage, un maillot de bain qui lui fait ressortir sa belle poitrine et une silhouette de mannequin. Je suis fière d’avoir une sœur comme ça, une sœur de cœur.
Je me déshabillais en laissant faire apparaître mon maillot bandeau marin et ma culotte. On allait se la péter sur la plage avec nos belles silhouettes, on allait faire baver tous les garçons de la plage ainsi qu’enrager toutes les filles sur cette plage. De toute façon, avec Muse, on a l’habitude et on adore faire ça ! Je remis mes Prada sur mes yeux et pris la main de Muse pour l’entraîner sur le sable mouillé. « C’est parti Miss Monde, à nous les garçons ! » Je l’embrassa sur la joue et lui prit la main. On courra jusqu’au commencement de la mer.

Muse s'étala soudainement de tout son long contre le sable chaud, elle adorait cette sensation de douceur. Ses yeux semblaient rêveurs et incroyablement doux. Elle semblait bien dans sa peau, mais comme d'habitude. Muse aimait bien parler avec Teodora mais elle savait qu'à chaque fois elle n'échapperait pas au couplet Leandro. Qui est Leandro ? Celui qui se fait faire cocu par Teodora. Muse n'arrivait pas à comprendre pourquoi Teodora n'arrivait pas à le faire sortir d'un coup de sa vie, si elle même avait eu des doutes, elle n'aurait pas hésité de le mettre à la minute même à la porte. Peut-être que c'est un défaut mais Muse était comme çà.

Muse écouta les quelques paroles diaboliques de Teodora sur Leandro. Elle se mit à rire, c'était plutôt amusant à entendre. Le rire de Muse sonnait faux, il était belle et bien réel mais le son était diabolique, comme si la pire des garces se mettaient à rire. Mais que dis-je ? Muse est bien la pire des garces, seulement, pour un inconnu c'est plutôt surprenant. " Tu sais ton Leandro, tu devrais le mettre dehors. Pourquoi tu ne le fais pas? " dit-elle d'un air lassé, puisqu'elle lui avait déjà dit une centaine de fois. Mais Muse n'aimait pas ce garçon, elle même n'aurait même pas accepté de coucher avec lui, elle ne l'appréciait pas et le cachait pas. " Oh moi tu sais, l'amour ... çà n'existe pas. Ce matin je me suis réveillé, y'avait un mec plutôt charmant dans mon lit. Son prénom ? Je ne sais pas. Je lui ai jeté un saut d'eau dessus et j'l'ai mis à la porte... ". C'est vrai que Muse était magnifique avec ses cheveux aux vents. Muse reconnaissait qu'elle trouvait Teodora plutôt belle, mais par rapport à elle Muse se trouvait juste au dessus. Ceux qui les connaissaient les appelés parfois " les deux miss mondes ", mais pour Muse la miss monde c'était elle et Teodora était la dauphine. Le pire c'est que Muse pensait çà sans prétention. Je vous avais prévenu, elle est diabolique.

Muse retira son tee-shirt et laissa apparaitre son corps de rêve. Teodora l'entraina avec elle en lui disant " C'est parti Miss Monde, à nous les garçons. " et tout en se levant Muse ria. La drague, c'était sa spécialité. Le mieux ? Se faire passer pour une homosexuelle avec Teodora, çà à du succès au près des garçons, et les jeter juste avant de les embrasser c'était l'extase pour Muse. Teodora et Muse partirent en direction de L'océan en courant, elles avaient toute la journée pour faire ce qu'elles veulent. Muse trempa ses pieds dans l'eau en tirant Teodora. Les éclaboussures sur les jambes, enfin, tout le monde regarde en direction des deux belles blondes. Elles ont réussi à attirer l'attention. Après il faut jouer le jeu naturel, faire semblant qu'elles sont dans leurs bulles et se fier de rien. Tout en prenant les bras de Teodora. Muse se mit à faire des cercles et à courir un peu partout dans l'eau, elle avait un besoin soudain de s'amuser et de faire la fête. Puis, elle se mit à chanter en espérant que Teodora l'accompagnerait sur leurs chanson: " You can't always get what you want ". Muse sautilla en chantant et en regardant Teodora dans les yeux avec beaucoup d'amour, mais çà ne se voyait pas.

L'océan était une chose superbe pour notre pays, c'est qui faisait que beaucoup de personnes venaient passer leurs vacances. L'océan Pacifique est chaud tout au long de l'année ce n'est pas comme l'Atlantique, qui lui est réputé pour être froid et ténébreux. Avec Muse, on adore aller à la plage où on fait les folles à dix ans comme à vingt ans. On est quand même encore gamines. Ce sont nous les deux « miss mondes ». Et oui, les deux garce réputées de tout Ipanama et même de Rio de Janeiro. On est réputée pour être sadique et diabolique. Oui c'est vrai, je parle tout le temps de Leandro mais de toute façon, c'est fini et demain il peut m'oublier. Je ne suis pas comme Muse, qui elle, quand quelqu'un l'énerve, elle va lui dire directement. J'ai plus pitié des gens c'est pourquoi je pense que je suis la moins diabolique de notre duo de choc. De toute façon, moi les histoires d'amour, c'est fini. Maintenant, ça défile au lit mais rien de plus. Muse me disait quelques mots sur Leandro, mais elle se sentit vite lassée alors, elle continua par me dire que l'amour n'existait pas et que encore ce matin, elle avait retrouvé un garçon dans lit et l'a vite jeter dehors. Sacré Muse, cela ne m'étonne pas d'elle, j'aurais fait un peu pareil de toute façon, c'est ce que j'ai fait ce matin pour ne pas que Leandro se doute de quelque chose.

Nous voilà dans l'eau de l'océan, elle chaude, on se sent bien. J'aime rigoler et parler avec Muse car elle me comprend toujours et on peut toujours rigoler sur des sujets un peu plus tabou. On joue toujours à draguer les garçons, en fait, on les analysent, on les attire, ils font le premier pas mais on leur met un rateau en disant qu'on est homosexuelles, voilà notre ruse qu'on aime faire avec tout le monde.
On s'éclabousse, on s'amuse, on crie, on chante. Muse commença à chanter une chanson, je la continuais. « But if you try sometime you find » et on avait réussi à attirer l'attention de beaux garçons. Un blond plutôt pas mal arriva avec un autre brun en notre direction, ils nous saluèrent et nous faisons de même avec notre « salut beau goss » très sexy. J'en rigolais déjà mais je me forçais de ne pas exploser. Je regardais Muse qui s'amusait, je m'amusais aussi. On avait tellement l'habitude de faire ça que cela devenait vraiment un jeu qu'on devait répéter de jours en jours.